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Ecole d'été de Lille
en Méthodes Quantitatives des Sciences Sociales

Organisée par Jean-Gabriel Contamin, Emmanuel Pierru, Julie¨Pagis et Etienne Penissat

 

 

 

 

 

 

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le dossier de candidature 2014
: ici

 

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l'affiche 2014 :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Programme 2014


En 2014, l'école d'été de Lille aura lieu du jeudi 26 juin au matin au jeudi 3 juillet dans l'après-midi.

Elle sera organisée autour de deux modules :
- l'un sur "Comment utiliser les grandes enquêtes sociales internationales ?
- l'autre sur "Articuler analyses factorielles et modélisations

Chaque module regroupe au plus 20 participants. Les deux modules se déroulent en parallèle. Les participants doivent donc choisir l'un ou l'autre des modules. Les enseignements ont lieu exclusivement en français.

Un repas de début de formation est offert aux participants le 26 juin à midi. Un repas de fin de formation leur est offert le 2 juillet au soir. Un petit déjeuner 'minimal' est proposé tous les matins.

 

MODULE n°1 : COMMENT UTILISER LES GRANDES ENQUETES SOCIALES INTERNATIONALES?

(co-organisé avec Frédéric Gonthier)

Présentation :

Lancées puis répétées périodiquement à partir du milieu des années 1970, plusieurs grandes enquêtes internationales se sont aujourd’hui imposées comme des références en sciences sociales. L’Eurobaromètre (EB standard), la European Values Survey (EVS), l’International Social Survey Programme (ISSP) et la European Social Survey (ESS) interrogent des dimensions qui intéressent aussi bien les sociologues que les spécialistes d’autres sciences sociales comme la science politique, la géographie ou l’économie. Elles permettent ainsi de mesurer l’évolution des comportements et des attitudes individuelles, mais également de tenter de comparer les sociétés et les « cultures » afin de mieux comprendre leurs transformations.

L’usage de ces enquêtes s’est développé à mesure qu’elles se sont pérennisées - voire étendues dans l’espace - et que la qualité des données collectées s’est améliorée. Elles occupent désormais une place de plus en plus importante au niveau international, à côté des dispositifs fournis par la statistique publique. Pour autant, si les grandes enquêtes internationales sont actuellement mobilisées par un nombre croissant de chercheurs, leur utilisation pose plusieurs problèmes dont ce module a pour objectif de rendre compte et auxquels il s’agira d’apporter des réponses concrètes, permettant aux participants à l’Ecole d’Eté d’exploiter les données de façon autonome.

Problèmes pratiques, tout d’abord : où trouver les données ? Comment y avoir accès ? Quelles sont les thématiques couvertes ? Pourquoi le choix de ces thématiques ? A quelles « institutions » les grands programmes d’enquêtes sociales sont-ils rattachés ? Dans quelle mesure sont-ils complémentaires, voire concurrents ?

Problèmes méthodologiques, ensuite : comment les données sont-elles collectées ? De quelle manière sont-elles standardisées ex ante (traduction et formes d'équivalence des items ; prétests des questionnaires ; échantillonnage et réalisation des terrains...) et harmonisées ex post (comparabilité des spécificités nationales, par exemple socioéconomiques ; validation des indices ad hoc...) ? Quels biais véhiculent-elles (notamment en termes de non-réponse) ?

Problèmes techniques, encore : quels sont les outils appropriés pour exploiter ces données ? Comment articuler au mieux les différentes familles de techniques quantitatives disponibles (notamment l’analyse multivariée, l’analyse géométrique, la modélisation) ? Quelles techniques et quelles stratégies d’analyse faut-il privilégier en fonction des objectifs de recherche (résultats de cadrage ; constructions de dimensions latentes pertinentes à l’échelle internationale ; estimation des différences inter- et intra-pays…) ?

Problèmes plus théoriques, enfin : si les grandes enquêtes internationales ont permis d’importants progrès sociologiques en systématisant la confrontation entre théorie et empirie, dans quelle mesure leur existence assez récente et leur espacement dans le temps limitent-elles les perspectives d’analyse longitudinale ? Comment la dimension généraliste de ces enquêtes peut-elle se combiner avec un examen plus approfondi de champs spécifiques ? Plus largement, comment mesurer le changement social ? Comment comparer des résultats dans le temps et dans l’espace ?

Ce module se présente à la fois comme un apprentissage des « bonnes pratiques » et des techniques statistiques adaptées à l’analyse des grandes enquêtes sociales internationales, et comme une initiation aux principaux enjeux liés à la cross-national research.

Pré-requis : Connaissances de base en analyse tabulaire (tris à plat, tris croisés,…).


Intervenants :

Pierre Bréchon (politiste, PACTE, IEP Grenoble), Anne Cornilleau (sociologue, CDSP, Sciences Po Paris), Vanessa Di Paola (économiste, LEST, Université Aix-Marseille), Michel Forsé (sociologue, CNRS, CMH, ENS), Frédéric Gonthier (sociologue, PACTE, IEP Grenoble), Sophie Goudet (TNS Bruxelles), Dominique Joye (politiste, ISS, Université de Lausanne), Frédéric Lebaron (sociologue, Printemps, Université Versailles-Saint-Quentin), Stéphanie Moullet (économiste, LEST, Université Aix-Marseille), Annie-Claude Salomon (CNRS, PACTE, IEP Grenoble) et Louis-André Vallet (sociologue, CNRS, OSC).


Programme provisoire
(certains titres seront affinés ultérieurement) :

 

Jours

Enseignants

Objet

Jeudi 26 juin
matin

Pierre Bréchon

Présentation générale des programmes (les objectifs, les dispositifs, leurs complémentarités et leurs limites)

Jeudi 26 juin
après-midi

Frédéric Gonthier et Annie-Claude Salomon

Présentation de l'ISSP et exercices pratiques à partir des données

Vendredi 27 juin  
matin

Pierre Bréchon

Présentation de l'EVS et exercices pratiques à partir des données

Vendredi 27 juin
après-midi

Sophie Goudet

Présentation de l'Eurobaromètre et exercices pratiques à partir des données

Samedi 28 juin
matin

Anne Cornilleau

Présentation de l'ESS et exercices pratiques à partir des données

Lundi 30 juin
matin

Dominique Joye

Les grands enjeux méthodologiques de la recherche comparative internationale (comparaison, standardisation, harmonisation...)

Lundi 30 juin
après-midi

Michel Forsé

Initiation aux analyses bivariées et à la construction d'échelles d'attitudes : les inégalités sociales au regard des données ISSP

Mardi 1er juillet
matin

Louis-André Vallet

Initiation aux méthodes log-linéaires appliquée aux grandes enquêtes sociales internationales

Mardi 1er juillet
après-midi

Louis-André Vallet

(suite et ateliers)

Mercredi 2 juillet
matin

Frédéric Lebaron

Initiation à l’analyse géométrique des données et à la classification appliquée aux grandes enquêtes sociales internationales

Mercredi 2 juillet
après-midi

Frédéric Lebaron

Utiliser des micro-données comparatives. L'exemple de l'enquête EU-SILC

Jeudi 3 juillet
matin

Stéphanie Moullet et Vanessa Di Paola

Introduction à l’analyse multiniveaux

Jeudi 3 juillet
après-midi

Stéphanie Moullet et Vanessa Di Paola

L'analyse multiniveaux au service de l'étude des évolutions sur longue période et des différences entre pays (EVS, ISSP et ESS)

 

MODULE n°2 : ARTICULER ANALYSES FACTORIELLES et MODELISATIONS

(co-organisé par Bruno Cautrès)

Présentation :

On a pris l’habitude d’opposer deux grandes familles de méthodes quantitatives en sciences sociales, souvent associées avec deux traditions de recherche supposées pour partie antagonistes : d’une part, les analyses factorielles, plutôt diffusées dans l’espace francophone et dans les sciences humaines et sociales ; et, d’autre part, les modélisations statistiques en sciences sociales, plus présentes dans l’espace anglophone et, par exemple, dans les sciences économiques.

Pourtant, contre la tendance à présenter ces méthodes comme inconciliables, de nombreuses recherches récentes, dans des disciplines variées (géographie, sociologie, histoire, science politique) ont montré tous les profits méthodologiques à retirer d'une approche combinée de ces deux familles de méthodes pour exploiter intensivement des fichiers de données quantitatives.

Il s’agit donc précisément de proposer un module spécifiquement centré sur l'enchaînement et les combinaisons de ces deux types de méthodes d'analyse des données, qui permettent tout à la fois de synthétiser un grand nombre de questions autour de quelques variables nouvelles et de tester le poids "toutes choses égales par ailleurs" de ces variables par rapport à d’autres variables.

Cet ensemble de deux méthodes couplées peut donc être utile à tout chercheur ayant à dépouiller une enquête. Ce couplage ne suppose pas tant une connaissance des théories mathématiques qui sont sous-jacentes à ces méthodes qu'une expérimentation contrôlée, un savoir faire forgé par la pratique faite en atelier. C’est précisément ce que cette formation souhaiterait proposer.

Prérequis : Niveau en statistique requis : connaissances de base en analyse tabulaire (tris à plat, tris croisés,…).

 
Intervenants :

Bruno Cautrès (politiste, CNRS-Cevipof), Jérôme Deauvieau (sociologie, Printemps, UVSQ), Emmanuel Pierru (politiste, CNRS-CERAPS), Jean Rivière (géographe, Université de Nantes et IGARUN) et Louis-André Vallet (sociologue, CNRS, OSC).



Programme provisoire (certains titres seront affinés ultérieurement) :  

   

Jours

Enseignants

Objet

Jeudi 26 juin

Matin

Bruno Cautrès

Introduction à l’articulation entre analyses factorielles et modélisations

Jeudi 26 juin

après-midi

Bruno Cautrès

Mise en pratique sur poste

Vendredi 27 juin

Matin

Jérôme Deauvieau

Qu’est-ce qu’une logique factorielle ?

Vendredi 27 juin

après-midi

Jérôme Deauvieau

Quelques exemples de mise en oeuvre d’une analyse factorielle

Samedi 28 juin

Matin

Jérôme Deauvieau

Qu’est-ce qu’une logique de régression ?

Lundi 30 juin

Matin

Jérôme Deauvieau

Quelques exemples de mise en oeuvre d’une modélisation logit

Lundi 30 juin

Après-midi

Jérôme Deauvieau

Raisonnement sociologique et raisonnement statistique : articuler analyse factorielle et régression

Mardi 1er juillet

Matin

Jean Rivière

Analyse de classification hiérarchique et régressions linéaires multiples : l’exemple du vote pavillonnaire

Mardi 1er juillet

après-midi

Jean Rivière

(suite)

Mercredi 2 juillet

Matin

Louis-André Vallet

Les méthodes log-linéaires. Pourquoi log ? Pourquoi linéaire ?

Mercredi 2 juillet

après-midi

Louis-André Vallet

Modèles log-linéaires et analyse factorielle des correspondances

Jeudi 3 juillet

Matin

Louis-André Vallet

(suite)

Jeudi 3 juillet

après-midi

Emmanuel Pierru

Retour sur le panorama des différentes formes d’articulation-séance bilan

    

 

dernière modification : 26/01/2015