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Ecole d'été de Lille
en Méthodes Quantitatives des Sciences Sociales

Organisée par Jean-Gabriel Contamin, Emmanuel Pierru, Julie¨Pagis, Etienne Penissat et Alexandre Mairot

 

 

 

 

 

 

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le dossier de candidature 2015
: ici

 

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l'affiche 2015 :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Programme 2015


En 2015, l'école d'été de Lille aura lieu du jeudi 3 septembre au matin au jeudi 10 septembre dans l'après-midi.

Elle sera organisée autour de deux modules :
- l'un sur "L'analyse de réseaux
- l'autre sur "Les approches cartographiques dans les sciences sociales

Chaque module regroupe au plus 20 participants. Les deux modules se déroulent en parallèle. Les participants doivent donc choisir l'un ou l'autre des modules. Les enseignements ont lieu exclusivement en français.

Un repas de début de formation est offert aux participants le 3 septembre à midi. Un repas de fin de formation leur est offert le 9 sptembre au soir. Un petit déjeuner 'minimal' est proposé tous les matins.

 

MODULE n°1 : L'ANALYSE DE RESEAUX

(co-organisé par Julie Pagis et Pierre Mercklé)

Présentation :

NB : Un module consacré à l’analyse des réseaux avait déjà été proposé lors de l’école d’été de 2013. Nous le renouvelons pour l’année 2015 étant donné le succès qu’il avait rencontré et le nombre de candidatures que nous n’avions alors pas pu satisfaire.

Bien avant l’apparition des Facebook et de Twitter, la notion de « réseau » connaissait en sciences sociales un succès grandissant depuis quelques décennies, avec les travaux pionniers des anthropologues de l’école de Manchester (John Barnes, Elizabeth Bott…) ou des sociologues du groupe de Harvard (Harrison White, Mark Granovetter…). Cette « sociologie des réseaux sociaux » prend pour objets d’étude non pas les caractéristiques des individus, mais les relations entre ces individus, et les régularités structurales qu’elles présentent, pour les décrire, rendre compte de leur formation, de leurs transformations, et analyser leurs effets sur les comportements. En s’appuyant sur des approches empruntées à la psychologie expérimentale, à la théorie des graphes et à l’algèbre linéaire, mais aussi à l’ethnologie et à l’histoire, un ensemble important et diversifié de théories, de concepts, de méthodes et d’outils a progressivement émergé : ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler l’analyse des réseaux sociaux (social network analysis) se présente aujourd’hui comme un domaine spécifique de recherches, éprouvant ses outils sur des objets « relationnels » aussi divers que la sociabilité, l’amitié, le capital social, le pouvoir ou les pratiques sexuelles, et à partir de données recueillies désormais aussi bien « in real life » que sur le Web, qui se présente à bien des égards comme un véritable eldorado statistique pour l’analyse des réseaux.

Cette formation a pour objectif à la fois d’introduire les stagiaires aux principes généraux de l’analyse des réseaux sociaux, et de les initier aux différentes méthodes et aux différents outils permettant d’analyser et d’interpréter les structures de relations sociales. En alternant séances de présentation et séances d’atelier, il s’agira à la fois d’éclairer les principaux enjeux théoriques et conceptuels de ce type d’approches, ainsi que les tensions qui les traversent, et de montrer comment ces enjeux s’articulent concrètement aux enquêtes empiriques, aux corpus de données, aux techniques et aux outils mobilisés pour observer et visualiser, analyser et interpréter les structures relationnelles et leurs dynamiques.

Pré-requis : La participation à ce module n’exige aucun pré-requis statistique, mais la lecture d’une ou plusieurs des références bibliographiques qui seront envoyées à l’avance aux stagiaires est souhaitable.


Intervenants :

Laurent Beauguitte (Géographie, UMR Idées, Rouen) ; Claire Bidart (sociologue, CNRS, LEST) ; Baptiste Coulmont (Sociologie, CRESPPA, Paris 8) ; François Denord (politiste, CNRS, CESSP) ; Mathieu Hauchecorne (politiste, CRESSPA, Université Paris 8) ; Pierre Mercklé (sociologue, ENS de Lyon/Centre Max Weber) ; Etienne Ollion (sociologue, CNRS, Strasbourg/SAGE) ; Julie Pagis (sociologue, CNRS, CERAPS) et Mathilde Pette (sociologue, postdoc, Lille 1/Clersé).


Programme provisoire
(certains titres seront affinés ultérieurement) :

 

Jours

Enseignants

Objet

Jeudi 3 septembre matin

Pierre Mercklé

Introduction à la sociologie des réseaux sociaux

Jeudi 3 septembre après-midi

Pierre Mercklé

Analyser les structures des relations : d’accord, mais comment fait-on ?

Vendredi 4 septembre matin

Baptiste Coulmont

Utiliser R pour l’analyse des réseaux sociaux (1)

Vendredi 4 septembre
après-midi

Baptiste Coulmont

Utiliser R pour l’analyse des réseaux sociaux (2)

Samedi 5 septembre

matin

Pierre Mercklé

Analyse de réseaux et analyse factorielle (atelier avec R)

Lundi 7 septembre
matin

Claire Bidart

 

Dynamique des relations et des  réseaux personnels

Lundi 7 septembre
après-midi

François Denord

Atelier : le corporate interlocking et la structure des élites dirigeantes françaises

Mardi 8 septembre
matin

Mathieu Hauchecorne

Atelier : Etudier la circulation des idées politiques entre espaces sociaux. Les apports de l'analyse de réseaux. (Ucinet)

Mardi 8 septembre
après-midi

Mathilde Pette et Julie Pagis

 

L’analyse de réseaux pour visualiser la structuration d’un espace militant

Mercredi 9 septembre

matin

Laurent Beauguitte

La visualisation des réseaux : logiciels, enjeux et limites

Mercredi 9 septembre

Après-midi

Laurent Beauguitte

Analyse de réseaux et cartographie

Jeudi 10 septembre

matin

Etienne Ollion

Collecter et traiter des données du Web pour l’analyse de réseaux (1)

Jeudi 10 septembre

après-midi

Etienne Ollion

Collecter et traiter des données du Web pour l’analyse de réseaux (2)

 

 

 

MODULE n°2 : LES APPROCHES CARTOGRAPHIQUES DANS LES SCIENCES SOCIALES

(co-organisé par Jean Rivière)

Présentation :

Sous toutes leurs formes, les cartes sont aujourd’hui omniprésentes dans la presse, à la télévision, sur Internet… et bien sûr dans les travaux de sciences sociales ! Hier réservée aux techniciens spécialisés en cartographie, la conception de ces cartes s’est aujourd’hui diffusée bien au delà de la communauté des géographes. D’une part, l’usage des logiciels de cartographie automatisée voire de Systèmes d’Information Géographiques (SIG) s’est largement démocratisé, d’autre part l’accessibilité des jeux de données issus de la statistique publique (recensements de l’INSEE, données fiscales de la DGI, indicateurs de la CAF relatifs à la précarité, etc.) s’accélère, la plupart des grandes villes françaises se dotant par exemple progressivement de sites d’open data. Pourtant et derrière cette facilité croissante dans l’accès aux données et aux fonds de carte, les règles de construction d’une carte efficace n’ont guère changé depuis quelques décennies, et on ne compte plus les représentations cartographiques erronées piégeant le lecteur lorsqu’il feuillète son quotidien du matin.

Dans ce contexte, cette formation aura pour objet d’introduire les stagiaires (non-géographes) à un ensemble varié de techniques développées pour traiter, cartographier et interpréter les données géographiques. L’initiation proposée semble d’autant plus nécessaire que les différentes disciplines des sciences sociales intègrent de manière croissante la dimension spatiale des processus qu’elles analysent, au point que certains évoquent un spatial turn. On s’attachera, à partir d’exemples, de corpus et de logiciels diversifiés, à explorer la variété des démarches relatives à la représentation des données spatialisées. Les enseignements proposés aborderont d’abord et sous un angle critique l’inflation de production cartographique dans plusieurs champs, puis proposeront aux stagiaires une découverte des principales règles de la sémiologie graphique. Les stagiaires seront ensuite amenés rapidement à prendre en main un logiciel simple de cartographie pour acquérir une autonomie dans la conception, la production et la mise en page finalisée de cartes simples. Bien que la technique abordée dans ce module (la cartographie) soit intimement liée à une identité disciplinaire spécifique (celle de la géographie), plusieurs recherches et usages de cette technique par des chercheurs en sociologie, en histoire et en science politique seront présentés dans une perspective transdisciplinaire. Enfin, les dernières journées de cours seront assurées par des géographes présentant des techniques spécifiques de cartographie permettant aux stagiaire de découvrir certaines potentialités des SIG tout en manipulant des jeux de données originaux (voire leurs propres données afin de pouvoir se projeter dans un domaine thématique familier).

Prérequis : La participation à ce module n’exige aucun pré-requis statistique, mais la lecture de la référence bibliographique suivante est souhaitable : Béguin M. & Pumain D., 2000. La représentation des données géographiques, Paris, A. Colin, 192 p

 
Intervenants :

Julien Alleau (Histoire, CRHQ, Caen), Laurent Beauguitte (Géographie, UMR Idées, Rouen), Sébastien Caillault (Géographie, INHP, Angers), Baptiste Coulmont (Sociologie, CRESPPA, Paris 8), Joël Gombin (Science Politique, CURAPP, Amiens), Maxime Marie (Géographie, ESO, Caen), Jean Rivière (Géographie, IGARUN, Nantes)



Programme provisoire (certains titres seront affinés ultérieurement) :  

    

Jours

Enseignants

Objet

Jeudi 3 septembre matin

Jean Rivière

Introduction (1) : retour sur les usages savants et politiques de la cartographie

Jeudi 3 septembre après-midi

Jean Rivière

Introduction (2) : éléments de sémiologie graphique

Vendredi 4 septembre matin

Jean Rivière

Découverte de Philcarto via la cartographie d’indicateurs de la statistique publique

Vendredi 4 septembre
après-midi

Jean Rivière

Poursuite du travail dans Philcarto et retouches pour les mises en page

Samedi 5 septembre

matin

Baptiste Coulmont

La carte au service des sociologues.              Exemples variés des prénoms aux AOC

Lundi 7 septembre
matin

Julien Alleau

La carte au service des historiens.  L’exemple des rapports au loup

Lundi 7 septembre
après-midi

Joel Gombin

La carte au service des politistes.    L’exemple des votes FN

Mardi 8 septembre
matin

Laurent Beauguitte

Usages et pratiques de géographes. Cartographie des réseaux et analyses de flux

Mardi 8 septembre
après-midi

Laurent Beauguitte

Usages et pratiques de géographes. Cartographie des réseaux et analyses de flux

Mercredi 9 septembre

matin

Maxime Marie

Usages et pratiques de géographes. Cartographie des transactions immobilières

Mercredi 9 septembre

Après-midi

Maxime Marie

Usages et pratiques de géographes. Cartographie des transactions immobilières

Jeudi 10 septembre

matin

Sébastien Caillault

Usages et pratiques de géographes. Cartographie des séries chronologiques

Jeudi 10 septembre

après-midi

Sébastien Caillault

Usages et pratiques de géographes. Cartographie des séries chronologiques

 

 

dernière modification : 26/08/2015